Un bureau en bois sur lequel se trouve un microphone

Récit d’enfance : Leur passé d’aujourd’hui – Françoise D.

Dans Récit d’enfance : leur passé d’aujourd’hui, nous partons à la rencontre de personnes pour les questionner sur leur enfance et leur éducation. Au travers de six questions simples, nous avons interrogé plusieurs dizaines d’hommes et de femmes. L’occasion, à chaque entretien, de découvrir le passé de l’invité et son influence sur son présent.

Aujourd’hui, nous rencontrons Françoise D. – 81 ans. Cette femme qui a pour habitude de laisser son passé derrière elle, et de plutôt penser au futur, nous raconte son enfance durant l’après-guerre et quelques bribes de souvenirs des bombardements. Elle nous apprend également que ce n’est pas une simple affaire, à l’époque, d’avoir pour mari un Africain.

Les entretiens sont retranscrits dans leur intégralité : nous avons pris le parti de conserver les mots choisis par les narrateurs… et parfois leur franc-parler !

Françoise D. – 81 ans

5 mots : Quels sont les cinq mots qui décrivent votre enfance, et pourquoi ?

  C’était la guerre. Je suis née en 1940. Donc, jusqu’en 46 c’était la guerre, c’était forcément la peur, la tristesse, enfin ce n’était pas drôle. Voilà. Les mots de cette enfance, à ce moment-là c’était ça. Il y avait les bombes, il y avait de la pression et aussi la résistance.

Je ne retiens pas vraiment de souvenirs de la guerre, de l’action. Cependant, j’ai une image qui me revient. En 45 ou 46, je revois des chevaux qui étaient dans les rues de la Madeleine, dans la rue Jeanne Maillote, plus exactement. On voyait des chevaux morts dans toute la rue. Je ne sais plus exactement pourquoi ils avaient été tués comme ça. Je ne suis pas quelqu’un du passé, je ne suis donc pas trop penchée sur l’histoire, je suis plutôt quelqu’un de l’avenir. Les détails de cet évènement ne me reviennent plus, mais j’en ai l’image.  Puisque tous les chevaux étaient morts, sachant qu’on avait faim, tout le monde venait découper ces chevaux dans la rue. Voilà, ça je m’en souviens.

Ce qui était très triste, c’est que mon père est mort en 1940, donc ma mère est restée veuve. Puis, ses 2 parents sont morts dans la même année. J’aime mieux te dire que l’ambiance, ce n’était pas ça. Ce n’était vraiment pas évident. Voilà. Donc la peur.

Alors en même temps, forcément, on se forge un caractère, on est obligé. On est obligé de se construire. On est obligé d’y faire face.

Je dirais la solidarité aussi parce que dans ces moments-là effectivement tout le monde fait corps.

Vous aviez des frères et sœurs ?

J’ai une sœur et un frère qui sont plus âgés. On n’était pas vraiment seuls avec notre mère puisqu’il y avait un environnement quand même.

Mon grand-père, puis mon père, avaient une pharmacie. À leur mort, la pharmacie a longtemps été tenue par ma mère qui n’était pourtant pas pharmacienne. À un moment donné, il a fallu rétropédaler, retrouver une nouvelle situation. Elle a donc bien sûr été entourée par son personnel. Je ne l’ai pas vécu de façon directe. Je raconte cela avec peut-être beaucoup d’imprécisions.

Mais voilà, il fallait faire face. On tient le coup par l’action aussi. Si elle avait été toute seule dans son coin, à ne rien faire, cela aurait été peut-être pire, parce que, finalement, l’action vous pousse à vous réveiller. Il fallait trouver une autre solution. Après, on a même dû déménager.

On a quitté la Madeleine et on est parti sur la région de Valenciennes. Alors comme son père était prudent, lui avait tout de même donné un métier. C’est-à-dire qu’à l’époque, les filles ne faisaient pas trop d’études, mais, lui, il lui en avait quand même fait faire. Elle était herboriste. Donc lorsqu’on est partis dans la région de Valenciennes, elle ouvrit une herboristerie et c’est comme ça qu’elle a pu faire face pour nous élever. Ce n’est pas tout, mais 3 enfants en charge – il y en avait un de 6 ans, un de 3 et l’autre de quelques mois – ce n’est vraiment pas facile.

Lorsqu’on est arrivés dans la région de Valenciennes, avec mon frère et ma sœur nous avons été pris en charge par la paroisse, par des gens qui s’occupent des jeunes. À l’époque il y avait ce qu’on appelait les patronages. Puisqu’on n’était pas loin d’une ferme, j’y allais chercher le lait tous les matins.

À l’école primaire, on avait des institutrices très dévouées. Vraiment, à l’époque – enfin, peut-être encore aujourd’hui aussi – c’était des personnes qui nous instruisaient et qui nous enseignaient aussi. Je me souviens qu’on nous enseignait par exemple l’hygiène.                                                                

On nous enseignait l’instruction civique, qu’on appelait à l’époque la morale. Alors tous les matins, on avait au tableau une phrase de morale. C’était une pensée d'un pasteur ou d’autres personnes. Ce sont des choses qui sont intéressantes, qui sont fondamentales, qu’on a perdues au cours du temps, mais je trouve qu’on y revient maintenant. C’est très bien parce que ça marche. Cela permet aux enfants de se construire à partir d’un exemple, à partir d’une phrase.

Quel genre de petite fille, étiez-vous ?

J’étais combative. Quand on me proposait quelque chose, j’étais toujours prête à y aller. Je n’étais pas non plus très aventureuse, car il y avait la peur. Je pensais toujours qu’il pourrait arriver quelque chose, donc je cherche, mais je ne vais pas trop loin.

Regret : Est-ce qu’il y a une chose que vous auriez voulu changer à votre enfance ?

Alors là, je te dirais tout et rien. Tout, parce que ce n’était pas drôle, donc ça aurait pu être beaucoup mieux si cela avait été autrement.

Cependant, je dirais aussi, rien, parce que tout cela m’a forgée. Avec vraiment le gros recul que j’ai là, je me dis “bah oui finalement, aujourd’hui, on vit des temps très difficiles, chaotiques, mais je ne me sens pas perdue”. Je me dis que j’ai connu ça, et que je n’en suis pas morte, je peux donc encore aujourd’hui tenir. Si aujourd’hui j’ai faim, s’il m’arrive des choses – je ne dis pas que je vais être préparée, car on n’est jamais préparé – au moins ça ne me démoraliserait pas, ça ne me ferait pas de dépression.

Ça m’a forgée parce qu’on a appris à s'ajuster pour trouver les ressources, les moyens. Puis finalement, il ne faut pas tant de choses que ça pour tenir debout.

Éducation : Quelle critique positive et ou négative pouvez-vous faire de votre éducation ?

Concernant le positif. J’ai eu un bel exemple de ma mère qui a été très courageuse. Elle n’a pas été très expansive parce qu’elle était complètement éteinte, avec tous les événements. Elle ne s’exprimait pas beaucoup. Je trouve qu’elle a assuré. Le courage, ça c’est sûr.

Concernant l’école, on a appris beaucoup de choses pour faire face ainsi – c’était l’après-guerre – donc il fallait tout reprendre, tout refaire, donc on nous a vraiment appris à se débrouiller.

La partie négative de mon éducation… Le manque d’affection peut être. Enfin, ce n’est pas d’affection, car elle nous aimait notre maman. Elle nous aimait, mais elle n’a pas su nous le dire. Aujourd’hui, les rapports sont beaucoup plus affectueux, beaucoup plus Bisounours. Là, ce n’était pas du tout le cas.

Dans les valeurs qu’elle a pu vous transmettre, il y a le courage : ne jamais renoncer puis aussi une grande abnégation. Elle a tout fait pour qu’on réussisse, ça aussi c’était énorme.

Avec vos frères et sœurs, quelle ambiance il y avait entre vous ?

J’étais la petite dernière. Mon frère ainé a bien sûr remplacé mon père. Très tôt, il a arrêté ses études et puis a travaillé. Il nous a un peu protégées, on lui doit beaucoup de choses après ça. Bon il n’a pas le caractère que j’aurais aimé qu’il ait, mais ça c’est autre chose. Il n’a pas la même vision des choses que moi. Quelquefois, il était un peu abrupt, car je n’acceptais pas ce qu’il nous imposait. Il n’était pas notre père. Cependant, il fallait quand même lui obéir.

Quant à ma sœur, elle est différente de moi aussi. Cependant, c’est normal, heureusement ! Elle n’était pas pareille du tout. À cause de la guerre, je suis devenue quelqu’un de grave et de sérieux. Je vois toujours les choses avec gravité et sérieux. Ce n’est pas une qualité. Alors que ma sœur prenait la vie avec beaucoup plus de légèreté. Entre frères et sœurs, il y a des frictions, mais c’est normal aussi je pense.

Est-ce que vous partagiez une passion familiale ?

Une passion, je ne sais pas, mais on a beaucoup joué entre frères et sœurs aussi. On a eu des bons souvenirs ensemble. Je me souviens des jeux de société qu’on faisait ensemble. Puisque nos âges n’étaient pas trop éloignés, on jouait ensemble. On rigolait beaucoup aussi. Je pense aussi qu’on riait pour ne pas pleurer. Vu la situation, de temps en temps, rire, ça faisait du bien.

Est-ce qu’avec votre famille vous partiez quelquefois ?

On allait dans la Drôme ou en Savoie. Cependant, j’avais déjà au moins entre 10 et 15 ans. Au début non. Tu sais, on faisait ce qu’on pouvait sur place.

Personnalité : Y a-t-il un trait de votre caractère qui est une conséquence de votre vécu durant votre enfance ?

  Un trait de ma personnalité. Je pense à cette combativité. Ne jamais renoncer. Je crois que c’est vraiment cela.

Quelle épreuve dans votre vie a pu illustrer cette persévérance ?

Déjà, mes études n’ont pas été faciles. J’ai fait des études pour être pharmacienne.  Mon grand-père était pharmacien, mon père l’était aussi. Donc évidemment, comme ils étaient tous morts – je ne sais pas qui nous a insufflé l’idée – mais, aller vers la pharmacie était aussi un devoir.

Je n’avais pas conscientisé cela, mais mon mari m’a dit, que ma sœur et moi avions suivi ce chemin car c’était un peu comme si nous avions un blason à redorer. On avait perdu la pharmacie, on avait le devoir d'en prendre en charge une autre. J’ai découvert l’une de ses qualités extraordinaires de voir les choses.

Mes études n’ont pas été faciles, mais lorsque je vois aujourd’hui les étudiants qui vont au resto du cœur, je me dis que j’ai eu de la chance de ne pas connaitre cela. Aujourd’hui, il y en a qui mènent vraiment une vie étudiante très difficile. Ils sont obligés de trop travailler à côté, du coup, ils ne peuvent pas bien suivre leurs études, car ils sont crevés. Ne pas pouvoir se nourrir et se résigner à aller dans des épiceries solidaires, ce n’est pas facile. Je n’ai pas été jusqu’à là. Je sais que malgré toutes ces difficultés, ils y arriveront tout de même.

Quelle époque, vous a le plus marqué dans votre vie ?

C’est celle où je suis vraiment consciente et quand je décide des choses. Je pense que c’est l’époque où j’ai rencontré mon mari, évidemment.

Je l’ai rencontré à 23 ans. À la fin de mes études, je suis partie faire un remplacement à Poitiers, c’est là-bas que je l’ai rencontré. Il venait de Côte d’Ivoire et était à Poitiers depuis 2 ou 3 ans. C’est là qu’on s’est rencontrés. C’est aussi là que tous les problèmes ont commencé. Pour lui, l’hiver était compliqué. Puis, on est rentrés tous les deux dans le nord, et là, c’était encore plus compliqué. C’est l’acceptation par mon entourage qui fut difficile. Vous pensez bien, on était en 1963 ou 64, donc il y avait très peu d’Africains en France. Dans le nord encore moins. L’acceptation fut difficile pour beaucoup de personnes, mais heureusement pas pour tout le monde.

C’est là où c’était une époque très marquante, il a fallu encore se battre. L’acceptation ne se faisait pas forcément pour les gens, que ce soit ceux de mon travail, la famille, ou même l’Église catholique. Malheureusement, je suis désolée de le dire, mais j’ai entendu des choses terribles, cependant, j’ai fini par pardonner. J’ai mis 30 ans à pardonner à la société. J’ai pardonné à tout le monde, car il vaut mieux faire ça. Il était mieux que j’aie de l’abnégation. Si on ne pardonne pas, il n’y a pas de vie après, alors qu’est-ce qu’il va rester ? La rancœur, la haine ne servent à rien. On n’avance pas, ce ne sont pas des solutions.

Est-ce qu’il vous a partagé un peu de sa culture ? Alliez-vous en Côte d’Ivoire ?

Oui, on y est allés bien sûr. Une fois par an, à peu près. Je n’ai jamais vécu totalement là-bas. Le plus longtemps que l’on soit restés fut un an. Trois ans après que l’on se soit connus, il est tombé malade. Il ne pouvait plus repartir en Afrique, car il n’y avait pas de vaccination, pour d’autres choses également. On est donc restés en France, en revanche, on y allait tous les ans.

Auriez-vous aimé vivre là-bas ?

Je ne pense pas. Pas dans les conditions politiques du pays, non. Jeune, il avait plein d’espoir pour transformer son pays. Malheureusement, pratiquement depuis ce temps-là, ça n’a pas avancé politiquement. Enfin, on fait croire que, mais ça n’a pas avancé. Ce pays n’a pas avancé, il y a toujours des contraintes politiques. Même les gouvernements ne font pas ce qu’ils veulent. Cela n’avance pas. Pourtant, la Côte d’Ivoire était vu comme l’un des meilleurs pays en plus, mais non.

D’ailleurs, après, j’ai même travaillé là-bas pendant un an parce que ma fille y avait connu un Ivoirien. Comme son compagnon est parti là-bas et qu’elle l’a suivi, je les ai accompagnés puisque je n’avais qu’elle comme enfant. Je n’y suis restée qu’un an, car il y a eu des gros problèmes. Il y avait de l’insécurité, des impossibilités … Je ne vais pas parler de tous les détails parce que ce serait trop long et trop compliqué.

Puis, il faut respecter les gens. Dans ce pays-là, la citoyenneté n’existe pas. Au niveau de la société, enfin, du pays, de l’avenir du pays, on n’a aucun pouvoir en tant que citoyens, donc ce n’est pas possible, c’est étouffant.

C’est pour ça que cela ne pouvait pas me convenir. Dans ma jeunesse, j’ai fait de la Jacques. Alors, à l’époque, cela s’appelait l’Action Catholique. C’était une pédagogie de l’église. Cette pédagogie nous disait : “comportez-vous comme ça : voir, juger, agir” On doit juger les faits, pas les gens, mais les faits, puis agir. Cela prépare donc complètement à l’action citoyenne et politique, et peut-être pour transmettre la foi aussi, c’est possible… Voilà, donc avec un tel passé, comment veux-tu que dans un pays où la citoyenneté n’existe pas, je puisse me sentir bien ?

Transmission : Quelles choses pensez-vous avoir transmis à vos enfants de votre propre éducation et lesquelles sont différentes ?

C’est encore une fois la combativité. Je pense avoir transmis ça à ma fille. Il faut se battre, car tout ne tombe pas du ciel, si je puis dire. Il faut construire les choses soi-même. On doit donc faire des études. Pour une fille comme pour un garçon, mais surtout pour une fille – parce que ce n’est pas toujours évident -, avoir un métier, obtenir l’indépendance financière : c’est capital si vous voulez être libre.

Alors ça c’est le côté grave, mon côté sérieux. A contrario, je voulais aussi que ma fille ait une vie plus agréable que la mienne. J’ai donc essayé de peut-être la protéger, peut-être un peu trop. Je me suis dit que ça ce n’est pas drôle, alors je vais essayer que pour elle se soit autrement.

Quelle ambiance il y avait dans votre famille ?

Pour moi, il n’y a que l’amour qui sauve. On avait tout contre nous, il ne nous restait donc que cela. C’est l’essentiel ! S’il n’y a plus d’amour, il n’y a plus rien. C’était un mariage d’amour avec mon mari. Il n’y avait pas une question d’influence, ni d’argent, ni quoi que ce soit. C’était une vraie rencontre. Cependant, il fallait tout inventer. On n’est pas les seuls à qui cela est arrivé.

Votre fille a-t-elle reçu les deux cultures ?

Vers ses seize ans, je lui ai demandé comment elle se sentait : “Te sens-tu plus Ivoirienne ou Française ? “. Cela fait suite à des choses que les gens ont pu dire, car avant cela, je ne pensais même pas à la question. Elle m’a répondu :” Je me sens moi-même.” J’ai trouvé que c’était extra comme réponse.

Lui avez-vous transmis une de vos passions ?

Je n’ai pas vraiment de passion. Cependant, je lui ai peut-être transmis la passion de la liberté. La liberté et l’indépendance, mais en respectant les autres bien sûr.

Est-ce que vous avez voyagé ensemble ?

On allait tous les ans en Côte d’Ivoire. En revanche, on n’allait pas beaucoup ailleurs. De façon personnelle, j’ai un peu voyagé. Ce que j’aime, c’est la marche à pied : on peut m’emmener partout ! C’est pour cela que je suis membre d’une association de randonnée, on fait de la marche assez tranquille.

On peut dire que je suis encore très active dans la vie. Je fais toujours beaucoup de choses, mais je me mets beaucoup la pression. Quand tu te mets trop la pression, à un moment donné, il faut décompresser, je pratique aussi du yoga pour me détendre. C’est indispensable. Puis, je fais de l’associatif ; ça prend beaucoup de temps, mais surtout de l’énergie. Cependant, cela maintient. Comme je disais, c’est l’action qui maintient en forme. J’ai de la chance d’être en bonne santé, parce que forcément, autrement, je ne pourrais pas.

Anecdotes : Avez-vous un souvenir, une anecdote de votre enfance à raconter ?

On était donc la région de Valenciennes, dans un village. Tous les ans, au 15 août, il y avait un carnaval au village. Ce carnaval était un défilé de chars. Il y avait une carte de la France dessinée, puis on était déguisés par rapport aux régions de France.

J’étais déguisée en bretonne, je représentais donc la Bretagne et ma sœur était Marianne. S’il vous plaît ! Au centre de la France.

Le matin on avait été à la procession de la paroisse et l’après-midi on a participé au défilé avec les chars. Ils avaient été mis en route par la municipalité, mais c’était une municipalité communiste, alors, à l’époque, on avait eu des reproches par notre curé. On n’avait pas compris d’où venait le problème. On défilait tout simplement, comme on nous l’avait demandé. Puis, c’était bon enfant quand même. Ce n’était pas du tout méchant. N’empêche qu’il avait fait la réflexion. Il faut savoir qu’à l’époque, les relations entre la religion et les communistes n’étaient pas simples.

Est-ce que vous avez envie de laisser un message sur la vie en général, ou une petite citation.

Il y a une citation que j’aime tout particulièrement. Elle est relativement courte, et c’est de Nelson Mandela : “Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends”. Je la trouve très stimulante.

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Pour aller plus loin :

L’entretien a été réalisé en partenariat avec Notre passé d’aujourd’hui, projet qui porte des valeurs semblables à celles d’Entoureo.

Dans le cadre de son projet de livre en cours d’écriture depuis 2018, intitulé Notre passé d’aujourd’hui, Rosemitha Pimont, âgée de 20 ans, a réalisé une centaine d’interviews pour recueillir une multitude d’histoires de vie. Son objectif est de raviver, à travers six questions, les souvenirs de notre enfance, les caractéristiques de notre éducation, afin de voir l’impact de notre passé sur notre personnalité, notre présent.

Les personnes interviewées sont âgées de 15 à 101 ans, proviennent des quatre coins du monde et sont de milieux socioculturels divers. Une émission de radio sous le nom de Notre passé d’aujourd’hui, issue du même projet, est déjà disponible.


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